Pourquoi une association
« Prix des droits de l’homme
Martine Anstett ? »

(préambule extrait des statuts de l’Association)

Le 29 avril 2015 disparaissait brutalement Martine Anstett. Ses proches mais aussi ses amis défenseurs des Droits Humains, qu’ils vivent à Paris, en Tunisie, à Madagascar ou à Genève, sont restés stupéfaits par cette mort subite, à l’âge de 46 ans.
Martine laisse son compagnon et leur petit garçon Jules, âgé de 6 ans, dans un immense désarroi.
L’onde de choc provoquée par cette disparition touche aussi ses amis et collaborateurs qui agissent chaque jour en faveur de la protection et la défense des Droits de l’Homme.
Martine, en effet, était une personnalité particulièrement engagée dans ce combat contre toute forme de répression envers la dignité humaine. Une vocation venue très tôt, dès son entrée dans la vie professionnelle. Que ce soit à l’ONU à Genève ou au sein d’Amnesty International ou encore auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie, son expertise de juriste, sa ténacité souriante et son infatigable disponibilité en faveur de la défense des opprimés suscitait un respect unanime parmi ses pairs. Les enfants-soldats, les atrocités faites aux femmes, les familles dont les proches furent victimes de disparitions forcées, la justice transitionnelle, Martine maîtrisait chacun de ces dossiers-là avec force et subtilité.
Jusqu’à la fin, c’est à dire jusqu’à son dernier souffle, elle a travaillé et soutenu ces causes.

Aussi, pour que la mémoire de cet engagement exceptionnel ne soit pas perdu et parce qu’il existe aussi de part le monde des personnalités dont le travail difficile et souvent ingrat en faveur des Droits de l’Homme mérite d’être encouragé, il a été décidé de créer cette Association. Elle récompensera chaque année une personne, homme ou femme, dont l’engagement en faveur des Droits Humains est remarquable et, à ce titre, mérite d’être remarqué et soutenu.